Pas de réveil ce matin car avec le voyage tout le monde est crevé. On émerge tranquillement à 9 heures 30, on prépare les sacs pour la journée et on part pour Manille intramuros, seul secteur qui, selon les dires vaut vraiment le coup dans la capitale lors d’un court séjour.
Le gars qui s’occupe de la gestion des chambres nous propose de nous garder les sacs à dos pour la journée dans sa chambre : on accepte car l’hôtel n’a pas de pièce dédiée à cet usage et on se demandera plus tard si on a bien fait… Le fonctionnement de cet Hotel est par ailleurs étonnant car il est plein de jeunes Philippins ( peut être pour les études ) et ils ont l’air de tous se connaitre. Pour autant, nous nous y sommes sentis à l’aise…
Le chargé d’accueil nous arrête un taxi et nous paierons enfin le vrai prix avec un » Meter » qui fonctionne pour rejoindre Fort Santiago, au nord de Manille intramuros soit 150 pesos. A la descente du taxi, devant le fort SANTIAGO, en bon touristes nous sommes prix d’assaut par les chauffeur de tricylce, de calèche, de taxi pour faire une visite guidée des quartiers environnants. Nous déclinons. Nous faisons la visite du Fort santiago : chargé d’histoire et doté d’un musée, la visite est sympathique. L’entrée est payante à hauteur de 100 pesos par adultes et 50 par enfants.
Nous redescendons ensuite vers l’hôtel à pieds en visitant divers lieux tout au long du parcours qui se trouvent dans l’intramuros :
– repas à la Casa de Conchita ( la déco et le calme du lieu vaut le détour)
– visite de la Casa Manilla, maison coloniale typique et l’église de quartier
– visite du musée d’anthropologie
– tour du parc rizal
Suivant votre forme physique et le temps que vous allez consacré àc e quartier, d’autres monuments peuvent être visités.
De retour à l’hôtel nous récupérons nos sacs qui ont entre temps changé de mains…. Ils ont l’air complets.
On prend de nouveau un taxi pour se rendre à la gare routière de la société OHAYAMANI ( 250 pesos). On prendra ensuite un bus pour BANAUE de nuit, 7 heures de voyages pour voir les rizières inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. Au passage, le chauffeur de taxi nous met en garde : ne faites jamais confiance dans le pays, ne quittez jamais vos sacs des yeux….
Bizarre d’entendre un Philippin nous dire d’être méfiant envers ses compatriotes !
Les sièges du bus s’allongent convenablement et trois arrêts sont prévus tout au long du parcours pour aller aux toilettes et faire deux ou trois achats alimentaires. Le wifi du bus est quasiment inexistant.
La fin du voyage sur les routes des environs de BANAUE est mouvementé. Les virages s’enchaînent à un rythme infernal, pour le plus grand plaisir du chauffeur de bus !