Réveil matinal à 6 heures pour ce 7eme jour de voyage aux Philippines. Nous sommes récupérés à la guest house par un tricycle qui nous conduit sur la plage d’Alona Beach à Panglao. Il faut compter 150 à 200 pesos de trajet entre l’hôtel Panglao chocolate hills et cette plage.
On pensait être matinaux et ainsi échapper au flot du tourisme de masse. Loupé, la plage est pleine de monde qui attend son embarcation.
Heureusement, nous ne suivons pas ce flux de vacanciers qui vont faire le tour des îles du secteur mais nous partons sur un bateau de pêcheur vers l’île de Pamilacan. Nous avions vu sur les forums que cette île avait toujours son côté sauvage, nous allons pouvoir le vérifier.
La traversée est longue, très longue, très très longue face à des eaux agitées. Nous sommes trempés et le vent n’est pas forcément chaud.
Plus d’une heure après alors que nous approchons de Pamilacan, notre équipage nous informe, après avoir refait le plein de liquide de refroidissement et remboité son gouvernail, que la mer est trop agitée pour voir les dauphins. Les petits sont déçus mais nous le savons bien, ce type de sortie est aléatoire.
Finalement notre jeune capitaine tente sa chance de l’autre côté de l’île. Et bingo, un banc de dauphins tourne autour du bateau. Pendant une bonne demi heure, ils nagent autour de nous et malgré la mer agitée, font quelques sauts, pour le bonheur de tous.
Là encore le choix de prendre un bateau beaucoup moins confortable mais un itinéraire ciblé s’avère payant.
Nous débarquons ensuite sur l’île de Pamilacan. Direction le snorkelling sur deux endroits avec une embarcation de fortune, petite barque de pêche. Les fonds sont superbes et notre accompagnateur plonge nous chercher un étoile de mer violette afin de voir de près à quoi cela ressemble. Il nous explique la fragilité du corail, la dangerosité insoupçonnée de certaines plantes. Il est également impressionnant de voir la richesse des fonds marins.
Pour se remettre de nos émotions, retour sur la plage pour un petit repas à 250 pesos par personne. Le poisson y est excellent.
En prenant quelques photos nous faisons la connaissance d’un français qui depuis 17 ans vient aux Philippines. Il y passe maintenant 3 mois par an et bouge tous les 10 jours d’Ile en île. Il y en a 7000 , il lui faudra encore quelques années pour toute les visiter….
Retour sur l’île de Bohol tout aussi difficile que l’allée avec les vagues de dos.
Notre chef d’équipage nous explique être natif et demeurer sur Pamilacan, dans le village de pêcheurs. Faute de gagne pain avec la pêche, il s’est fait offrir un dictionnaire en anglais et en a appris le vocabulaire. Il sent que le tourisme va exploser dans les îles des Philippines et sait que là, il pourra enfin gagner ses journées : une belle preuve de volonté.
Comme nous sommes rentrés de bonne heure, direction la plage de White Beach située à moins de minutes à pied. Jolie plage peu fréquentée qui n’a finalement rien à envier aux autres.
Fin de journée par un petit resto avec animation en bord de plage et conseiller sur le guide Lonely planet.
Demain, nouvelle grosse journée avec notamment les tarsiers, petits animaux de la taille d’un poing et les chocolate hills…